La mutuelle ouvrière chez Doré Doré
Dès les années 1920, l’entreprise met en place une mutuelle, « l’Amicale », fournissant des remboursements complémentaires aux frais médicaux, y compris pour l’optique et le dentaire, des indemnités décès et des aides exceptionnelles. Deux mesures visent à encourager la natalité : la prime de naissance et l’allocation prénatale, versée tous les mois pendant les six mois précédant la naissance. La mutuelle est complétée par une « dotale », cotisation réservée aux moins de 30 ans en échange d’une somme de 6000 à 16000 anciens francs au moment du mariage, en fonction de l’ancienneté, une caisse de prévoyance, qui consiste en un compte d’épargne rémunéré à 5 %, et une complémentaire retraite. Ces dispositifs complètent les activités sociales et les actions de transformation du village (favoriser la venue de commerçants, travaux de l’église, construction d’équipements sportifs) dans une visée d’encadrement des vies des ouvriers dans tous les domaines de la vie : famille, santé, économie, religion…